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posté le mercredi 12 novembre 2014

La petite fille qui hante le château de Steene n’a pas perdu sa voix.

                                                                         

                                                                       

 

Voici un article parut il y a quelques années dans la voix du Nord. 

 

PAR OLIVIER BERGER.

Parfois, quand il est seul dans son château, le week-end ou en vacances, Marc Lambert l’entend. 

Une douce et insaisissable voix féminine s’élève dans le salon des musiciens, où quatre joueurs de tambourin, de muchosa (cornemuse du Hainaut), de vielle et d’orgue portatif sont sculptés dans les poutres.

Une mélopée indéchiffrable et mystérieuse emplit la bâtisse imposante avec ses quatre tours d’angle.

« C’est un peu extraordinaire et assez impressionnant », reconnaît le propriétaire du château depuis 1987.

« Mais ça peut s’expliquer par le vent dans les cheminées », ajoute-t-il aussitôt pour atténuer son effet.
Il se souvient particulièrement d’une nuit de 1988.

Alors qu’une équipe de l’association des Vieilles Maisons françaises débroussaille les douves, la voix se fait entendre et fait fuir les jeunes volontaires.

Effrayés, ils préfèrent dormir dans leurs voitures plutôt que dans la demeure… 
Un hôtel de luxe avec fantôme ?
Marc Lambert, qui vit entre la France et les États-Unis, n’est ni un plaisantin ni un affabulateur, comme en atteste son ambitieux projet de rénovation du château de Steene, situé à 5 km à l’ouest de Bergues : un centre international de séminaire avec hôtel 4 étoiles luxe, 70-80 chambres, piscine, spa et ponton sur les douves apte à recevoir des spectacles.

Alors, la légende du château hanté, il ne sait s’il doit s’en prévaloir :

« Il y a un double aspect. Quand on le voit, c’est vrai qu’il ressemble à un château écossais. Alors, le fantôme, ça peut être un plus ou un moins. »

Le fantôme en question serait une petite fille décédée dans le parc vers 1850.

La légende dit qu’accompagnée d’un garde-chasse, elle aurait grimpé à un arbre au tronc humide, glissé et chu, mourant quelques heures plus tard. Autre version, plus douteuse selon Bruno Codron : un voisin passionné par l’histoire de son village indique que l’enfant se serait noyé dans les douves. Or les arbres ne surplombent pas la pièce d’eau.
Quoi qu’il en soit, c’est en 1968, lors du rachat du château par la famille Landais pour en faire un restaurant, que des phénomènes de poltergeist ) se révèlent.

La patronne croit voir passer sa fille à une fenêtre à l’étage, mais celle-ci n’a pas bougé du rez-de-chaussée.

Des grands placards de sa chambre se referment brutalement, sans l’aide d’un courant d’air.

Un dimanche soir dans le hall, Mme Landais range des revues et de la vaisselle.

Le lendemain, tout est éparpillé.

Plus inquiétant, on retrouve des couteaux plantés dans une poutre en orme de la cheminée.

À l’époque, les propriétaires pensent à des représailles d’un cuisinier réprimandé.

Après enquête, il n’en est rien.
Le bouquet final, si l’on ose dire, se produit le 26 décembre 1970.

Les douves qui encerclent le château sont gelées et une pellicule de neige les recouvre.

Et ce matin-là, on découvre des traces de petits pieds d’enfant tout autour du manoir, sans entrée, ni sortie des douves !
Cette fois, Mme Landais prend peur, puis ses cliques et ses claques.

Un vieux jardinier voisin lui conte la légende et donne la clé : la petite fille est enterrée au cimetière de Steene ; il suffit de fleurir sa tombe et les phénomènes s’arrêteront.

Le stratagème fonctionne un temps, mais les bizarreries reprennent.

Les Landais finissent par vendre.
Qui est cette petite fille décédée vers 1850 ?

Tout le monde l’ignore.

Au cimetière du village, à la droite du chemin qui mène vers l’église, trône le carré des tombes des Zylof de Steenbourg, propriétaires du château de 1679 à 1957.

La demeure Renaissance, bâtie par un ancien bourgmestre de Bergues, Vigorus de Raepe, en 1574, sur les fondations d’une bâtisse du XIVe siècle, appartenait donc aux Zylof au milieu du XIXe .

Mais sur les stèles, aucune trace d’une enfant morte, disons entre 5 et 15 ans.
Bruno Codron a son explication : « Les tombes des Zylof sont en granit, phénoménales.

Or à l’époque, les croix étaient en fer forgé ou en bois. Donc, le cimetière a changé et la tombe a disparu. » 
Une malade dans la chambre bleue M. Codron est intarissable sur les légendes de Steene : un bossu qui s’amusait à déblatérer sur les gens fin XVIe lors des « franches vérités », un curé réfractaire caché dans le château au moment de la Révolution et même le service des postes de l’armée allemande installé au château pendant la Seconde Guerre mondiale.

Mais là, il sèche.

Avant de livrer une histoire parallèle, tout aussi intrigante : « Vers la fin du XIXe siècle, les Zylof interdisaient l’accès à une chambre, appelée la chambre bleue, où se trouvait une petite fille malade.

On l’appelle aujourd’hui la chambre du fantôme. »

Devant les arbres touffus qui protègent le château des intrus, face à la grille bouclée par un énorme cadenas et siglée « Monuments historiques », un habitant sceptique livre son sentiment : « Bah, les légendes, on leur fait dire ce qu’on veut bien.

En tout cas, des gens y croient, ils continuent à fleurir les tombes des Zylof… Ce jour-là à Steene, il n’en était rien.

L’âme tourmentée de la petite fille a dû se faire entendre. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
 

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